En
1652, après quelques décennies d’une paix relative, François Castellane-Adhémar
envoie ses troupes à Salles pour y interdire le culte réformé. Le soulèvement de
1000 à 1200 protestants entraîne une féroce répression suivie par la destruction
du temple en 1603.
En
1728, les consuls de Salles se plaignent de la « rudesse » de leur sol rempli de
pierres et de rochers, de leur médiocre récoltes de blé, seigle, orge, épeautre,
millet noir, avoine et légumes, des vents impétueux et des orages qui emportent
les terres. Le vin y est « insuffisant des trois quarts » le foin et les arbres
à fruits manquent.
De
plus le village étant une terre adjacente de Provence enclavée en Dauphiné les
marchandises ne peuvent entrer ni sortir sans onéreux droits de douane. On
compte alors 90 habitations, les granges comprises, quelques tisseurs de laine
et deux moulins « pour tirer la soie ».
L’annuaire
de 1854 indique deux foires annuelles à Salles, des productions de blé, de vin,
et des mûriers.
En
1930 on y trouvait un cordonnier, deux épiciers, et une fabrique de blanc
minéral et de produits d'entretien.
– La Drôme insolite de Pierre PALENGAT Éd.
E & R
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